Catégorie : Actualité de la guerre d’Algérie Page 1 of 3
Jean-François Gavoury, président de l’Anpromevo, entouré des porte-drapeaux de la FNACA et de la FNDIRP (section Paris-20)
Dépôt de gerbe de l’association Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons
Jean-Philippe Ould Aoudia, président des Amis de Max Marchand…, durant son intervention
Les porte-drapeaux de la FNACA de Paris (20e) et de la FNDIRP (section du 20e) durant la minute de silence. René RICCOBONI, président du 20e, et les porte-drapeau représentaient le comité départemental
de la FNACA de Paris
De 1954 à 1962, plus d’un million et demi de jeunes Français sont partis faire leur service militaire en Algérie. Mais ils ont été plongés dans une guerre qui ne disait pas son nom. Depuis lors, les anciens d’Algérie sont réputés n’avoir pas parlé de leur expérience au sein de leur famille. Le silence continuerait à hanter ces hommes et leurs proches. En historienne, Raphaëlle Branche a voulu mettre cette vision à l’épreuve des décennies écoulées depuis le conflit.
Fondé sur une vaste collecte de témoignages et sur des sources inédites, ce livre remonte d’abord à la guerre elle-même : ces jeunes ont-ils pu dire à leur famille ce qu’ils vivaient en Algérie ? Ce qui s’est noué alors, montre Raphaëlle Branche, conditionne largement ce qui sera transmis plus tard. Son enquête suit ensuite les métamorphoses des silences et des récits jusqu’à nos jours. Elle pointe l’importance des bouleversements qu’a connus la société française et leurs effets sur ce qui pouvait être dit, entendu et demandé dans les familles à propos de la guerre d’Algérie. Elle éclaire en particulier pourquoi, six décennies après la fin du conflit, beaucoup d’enfants ont toujours la conviction qu’existe chez leur père une zone sensible à ne pas toucher.
Grâce à cette enquête, c’est plus largement la place de la guerre d’Algérie dans la société française qui se trouve éclairée : si des silences sont avérés, leurs causes sont moins personnelles que familiales, sociales et, ultimement, liées aux contextes historiques des dernières décennies. Avec le temps, elles se sont modifiées et de nouveaux récits sont devenus possibles.
Raphaëlle BRANCHE
Raphaëlle Branche, professeure d’histoire contemporaine à l’université de Paris-Nanterre, est notamment l’auteure de La Torture et l’Armée pendant la guerre d’Algérie, 1954-1962 (Gallimard, 2001) et de L’Embuscade de Palestro, Algérie 1956 (La Découverte, 2018 ; première édition : 2010).
LA SECONDE VIE DES PIEDS-NOIRS EN FRANCE, de 1962 à nos jours
L’ARRIVÉE, UNE FORMALITÉ PAS SI SIMPLE
L’arrivée, une formalité pas si simple. « J’avais le sentiment de débarquer sur la lune »
L’arrivée, une formalité pas si simple. « Mes parents avaient des biens […], ils ont tout perdu »
L’arrivée, une formalité pas si simple. « Un certain progrès sur le néant et l’arbitraire »
Liberté, Égalité…Animosité. « LES PIEDS-NOIRS,RENTREZ CHEZ VOUS !
Liberté, Égalité…Animosité. « L’ACCENT EST TRÈS MARQUANT, COMME UNE COULEUR DE PEAU »
Liberté, Égalité… Animosité. « LES MARSEILLAIS NOUS REGARDAIENT COMME DES BÊTES CURIEUSES »
Liberté, Égalité…Animosité. « QU’ILS AILLENT SE RÉADAPTER AILLEURS ET TOUT IRA POUR LE MIEUX »
Liberté, Égalité…Animosité. L’ASSOCIATION FAIT LA FORCE
Liberté, Égalité…Animosité. « L’ÉGLISE A FAIT APPEL À LA SOLIDARITÉ NATIONALE »
Liberté, Égalité…Animosité. « LA FRANCE DOIT OFFRIR À SES ENFANTS LE SECOURS DE LA COMMUNAUTÉ »
Liberté, Égalité…Animosité. Le Château de France et son mobilier « Louis-Caisse »
Les indemnisations : un casse-tête au long cours
D’ALGER À PARIS, ILS TIENNENT LE HAUT DE L’AFFICHE
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Roger Hanin, dans la peau de Navarro
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche.Patrick Bruel, du sirocco au vent de folie
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Alain Afflelou, les yeux vers Mascara
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Henri Borgeaud, « le Seigneur » privé de royaume
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Les lettres de noblesse de Paul Robert
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Daniel Auteuil, les gazouillis du roumi
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Isidore Partouche, le roi du casino
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Marlène Jobert, la fille de Birkhadem
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Jean-François Poupinel, un homme de réseau
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Jean-Claude Beton, secoués de père en fils
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Georges Blachette, le colon déchu
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Étienne Daho, aussi breton qu’algérien
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Paul Belmondo, façonné à Alger
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Jean Daniel, l’observateur camusien
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Guy Bedos, l’humoriste à l’enfance triste
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. Eux aussi sont nés en Algérie
D’Alger à Paris, ils tiennent le haut de l’affiche. André Carrus, Tiercé gagnant !
DE L’ALGÉRIE AU RESTE DU MONDE
LA COULEUR POLITIQUE DES PIEDS-NOIRS
BOUILLON DE CULTURE. ASSOCIATIONS
